" l'Évangile

selon  Saint-Yan..."

Grand Prix littéraire

de l'Aéro-club de France 2023

Présentation et commande

 

 

Un livre pour rendre hommage à des hommes exemplaires qui firent l'Histoire de l'aviation civile française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le livre couvre la période  héroïque de cette école de légende, créée dès 1948 et dont Louis Notteghem fut le premier chef pilote...

 

Tout fut réinventé ou presque, de l'enseignement du pilotage du Stampe SV4 à celui des avions modernes et l'organisation d'une entreprise exceptionnelle reconnue dans le monde entier pour la formation des pilotes civils.

 

Nous retraçons ici le souvenir de ce "terrain" si présent dans la vie de tout un village et de toutes les familles de ceux qui y ont travaillé.

Des textes, des témoignages, des images, des photos inédites, des souvenirs personnels illustrent ce livre de 416 pages, 455 illustrations et photographies.

Au prix de 44 €.

 

• Parution  le 16 juin 2022 •

 

Cet ouvrage est édité à compte d'auteurs.

 

Très cordialement

Jean-Loup Notteghem

06 11 67 45 44

Patrice Notteghem

06 83 72 54 34

Philippe Dubois

06 10 19 28 18

 

contact@levangileselonstyan.com

Point de vente à Paris...

• Quartier-Livre

18 rue des Suisses

75014 Paris

10h/12h30-14h00/18hoo

01 72 60 79 36

Du mercredi au samedi.

Métro Plaisance

 

APASY

(Association Patrimoine Aéronautique de Saint-Yan).

71600 Saint-Yan

TÉL : 33 (0)3 85 70 96 43 • FAX : 33 (0)3 85 84 90 97

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" L'Évangile selon Saint-Yan..."

 

Interdite pendant l’occupation, l’aviation civile française est totalement désorganisée à la Libération.

Le Service de l’Aviation Légère et Sportive, nouvellement créé, est chargé de relancer la formation de moniteurs de vol à voile, de vol à moteur et de parachutisme destinés à réactiver les aéro-clubs.

En 1947, le SALS confie trois missions à Louis Notteghem, tout nouveau chef-pilote du Centre national de vol à moteur de Carcassonne : élaborer une nouvelle méthode d’apprentissage du pilotage, constituer une équipe destinée à la création d’un nouveau Centre et rechercher un site adapté pour l’implantation de celui-ci. Le choix se portera sur le terrain militaire sans usage de Saint-Yan, investi par l’équipe pionnière dès le 2 janvier 1948.

 

Saint-Yan en 1948

Saint-Yan est un village agricole situé à l’est de la Saône-et-Loire, sur un carrefour routier, entre plaine de la Loire et collines du Charolais. L’armée française y a construit en 1938 un "terrain d’aviation", appelé localement "le camp". Durant la guerre, l’armée allemande l’a agrandi et y a implanté des installations qu’elle a détruites à son départ.

Des photos montrent la rusticité du terrain d’aviation de l’époque : des pistes en herbe sur un vaste terrain pentagonal cerné d’un taxiway en ciment ; pour seuls bâtiments, des " baraques"  en bois, très inconfortables
, construites après guerre par l’armée française et implantées selon une géométrie toute militaire, une tour d’observation en bois et deux hangars fraîchement édifiés. Les premiers avions et le matériel initial ont été convoyés depuis Carcassonne. Les obstacles sont immenses, mais en cette période d’optimisme et d’espérance en un avenir meilleur, tous sont décidés à réussir ce qu’on jugerait aujourd’hui mission impossible.

 

Une équipe de passionnés

L’équipe qui s’installe à Saint-Yan en 1948 est très jeune. Le projet du Centre attire des personnalités exceptionnelles, décidées à enfin vivre leur passion pour l’aviation et à la transmettre. Parmi les brillants pilotes quelques-uns trouvent leur vocation dans le travail de pilote-instructeur, et réaliseront l’essentiel, voire la totalité, de leur carrière à Saint-Yan. Les pilotes de la patrouille de Saint-Yan sont de ceux- là.

Le personnel au sol se sent aussi pleinement investi dans le projet, malgré la grande précarité des moyens techniques des débuts. Louis Notteghem, le premier chef-pilote, n’a que 30 ans en 1948. Pilote d’exception, nommé Chef de centre dès 1950, avec le statut de pilote jusqu’à sa retraite en 1982, est devenu par nécessité administrateur éclairé et pugnace. Il conduit l’évolution du Centre avec l’ambition d’offrir dans une école d’État, le meilleur enseignement aux élèves boursiers les plus compétents et motivés, pour en faire

les meilleurs pilotes au monde. Cet objectif est atteint dès 1960 avec l’élaboration d’une formation ab initio de pilotes de ligne et la réussite, très vite reconnue, des premières promotions. Pour des milliers de pilotes, la réputation de « Saint-Yan » leur ouvre les portes de nombreuses compagnies aériennes.

 

« L’Évangile selon Saint-Yan... »

En quelques années, la nouvelle « Méthode française d’apprentissage du pilotage », très attendue, est théorisée, expérimentée et formalisée. Incluant aspects théoriques et étapes de progression, elle vise la maîtrise du vol en toute circonstance, afin d’assurer la plus grande sécurité. Elle sera la marque du Centre et en assurera la réputation en France et bien au delà des frontières. Raymond Sirretta, rédacteur en chef d’Aviasport, la présente dans les 13 premiers numéros de cette nouvelle revue, sous le titre : "L’Évangile selon Saint-Yan".

Cette expression de journaliste, marquée d’un trait d’humour, contribuera à la promotion rapide de cette

méthode novatrice et de "Saint-Yan" dans le milieu aéronautique. Les prestations des pilotes de l’équipe

pionnière en assureront la popularisation auprès du grand public lors de nombreux meetings aériens.

 

Des avions pour certains entrés dans la légende.

"Saint-Yan" teste de nombreux avions pour choisir les plus adaptés à la formation. Après l’affectation d’avions hétéroclites, rescapés du conflit ou saisis au titre de réparation des dommages de guerre, le parc devient rapidement rationnel. D’abord avec le Stampe SV4, avion exceptionnel, outil de l’élaboration

de " l’Évangile selon Saint-Yan" ; puis le Beechcraft D18 et le DC3 remplaçant très tôt le bimoteur Cau-dron Goéland ; à partir de 1953, le Morane 733 succédant au Stampe, permet une évolution vers un pilotage moderne. Les avions à réaction, présents très tôt sur le centre, entrent dans l’enseignement du pilotage dès 1961, avec le Morane 760 Paris, auquel succéderont le Mystère 20, puis la Corvette. L’arrivée en 1967 du Nord 262 marque aussi une étape majeure dans l’évolution dans la formation des élèves pilotes de ligne.

Jean-Loup et Patrice Notteghem

 

Cet ouvrage, très richement illustré, témoigne des 20 premières années de Saint-Yan (1948-1968). Il en retrace l’évolution et les étapes majeures en faisant revivre différentes facettes, évoque son rôle essentiel dans la formation des pilotes, les évènements marquants comme la vie quotidienne, la complémentarité des métiers et la figure centrale de Louis Notteghem. Les rédacteurs, Jean-Loup et Patrice Notteghem, ses fils aînés, et son neveu Philippe Dubois, chargé de la mise en page, comme tous les enfants et adolescents ayant vécu le premier âge de Saint-Yan, ont été les témoins émerveillés et privilégiés de cette épopée, relatée à travers des témoignages et des souvenirs partagés, enrichis d’informations recueillies auprès d’une diversité d’acteurs, de l’analyse de très nombreuses images ou de l’exploitation d’archives pour beaucoup inédites•

 

 

Quelques témoignages

de lectrices et de lecteurs...

 

" L’Évangile selon Saint-Yan" est un régal. Le style coule parfaitement, l’iconographie est d’une richesse étonnante avec la plupart de clichés inédits, et le tout est servi par une mise en page soignée.

Un remarquable travail d’édition réalisé également par les auteurs.

Il ne vous reste plus qu’à leur commander cet ouvrage. Vous ne le regretterez pas.

Gil Roy/ Aerobuzz

 

"...

 Un grand merci pour les 2 livres que je viens de recevoir, un grand Bravo pour tout le travail effectue à la mise en page et à la récolte de tous ces documents. Une bible historique pour tous les pilotes qui sont venus faire des stages à St YAN ...."

 

"...

Le livre est bien arrivé samedi … et je viens juste d’en terminer la lecture !  Une fois dedans on n’a qu’une envie : y rester. Comme dans un Stampe ! Ne plus jamais en sortir.  Tout y est familier, on retrouve enfin les repères qu’on avait fini par oublier au fil des années. Merci pour ce splendide, somptueux cadeau et merci pour la dédicace. Je vais en recommencer la lecture, en prenant le temps de savourer toutes les étapes. Quelle extraordinaire aventure humaine que celle de ceux que vous nommez « la communauté ». Unique . Exaltante. Dynamisante. Quel exemple ! Comme cet évangile serait utile à nos moniteurs d’aujourd’hui ! Comme il est réconfortant, revigorant dans le contexte actuel !...

 Et quel travail de titan vous et votre équipe avez accompli. Dès que j’aurai terminé la seconde lecture je vais le faire circuler parmi les anciens de l’aéroclub …

J’espère que votre ouvrage rencontrera le plus grand succès. Merci encore...-

 

"...

Comme le BAHF a été mis à l’honneur dans votre « Évangile » il m’a servi aussi à apprendre à piloter en sélection ENAC juillet 1961 !

Les quasi 20000 heures de vol qui ont suivi lui doivent un grand merci !

Bravo encore pour votre ouvrage, je me délecte !

Bon été ! et bonnes ventes de votre œuvre !

Amicalement..."

 

"...

Cher Monsieur,

Je viens de recevoir votre ouvrage.

Je suis absolument stupéfaite, quelle somme !!!

J’ai hâte de m’y plonger, je vous en remercie très vivement.

Je ferai passer le message au réseau ; si vous me passez le fichier pdf du fascicule joint à l’ouvrage, il me semble que cela peut faire l’affaire. Très cordialement..."

 

....

"...Pendant de longues décennies à la fin du XXe siècle, la seule manière d’accéder à une carrière aéronautique civile en France était de passer par les fourches caudines des centres nationaux. Parmi ceux-ci, celui de Saint-Yan avait une position à part : c’était le centre ultime, et il n’y avait rien au-dessus pour qui avait le plus élevé des objectifs, devenir pilote de ligne. Pour les stagiaires, ce n’était pas toujours facile, mais beaucoup en ont gardé une grande nostalgie.

 

Le centre de Saint-Yan a ouvert ses portes en 1948, porté à bout de bras par Louis Notteghem et l’équipe qu’il a su réunir autour de lui. Ce grand pilote ayant épousé Suzel Dubois, qui pouvait mieux nous raconter cette double aventure que Jean-Loup et Patrice, ses fils, et Philippe Dubois, son neveu ? C’est en tous cas la période 1948-1968 qu’ils narrent de façon très précise dans cet ouvrage.

 

Qui dit évangile dit, auparavant, Genèse. C’est l’objet des 95 premières pages, centrées autour du personnage de Louis Notteghem. Le risque aurait été que, écrite par ses fils et son neveu, cette partie biographique tourne à l’hagiographie. Les auteurs semblent s’être méfiés de ce piège. Nous découvrons la jeunesse de Louis, sa découverte du modélisme et de l’aviation, sa formation militaire comme pilote puis comme moniteur, et enfin, pendant l’Occupation, tous les doutes et incertitudes que l’on peut imaginer quant à la poursuite d’une carrière de pilote. La renaissance de ses projets, à la Libération, avec un passage par le centre national de Challes-les-Eaux qui va être déterminant, est particulièrement bien détaillée. Il est agréable de découvrir un point de vue exceptionnel, vu de l’intérieur, extrait des nombreux échanges épistolaires entre Louis et sa jeune épouse. La Genèse se poursuit par le récit de la brève affectation de Notteghem à Carcassonne, et par une courte histoire pré-1948 de la plateforme de Saint-Yan. Détail appréciable, les dates importantes sont rappelées au fil du texte sur un fond différent par mesure de clarté.

 

Le deuxième chapitre, en un peu plus de 260 pages, nous raconte l’histoire proprement dite du centre national charolais sur deux décennies. On appréciera au passage la raison gastronomique du choix de cet emplacement. Cela commence de manière chronologique, puis la présentation se fait plutôt thématique : la voltige, le parachutisme, les avions utilisés, les championnats, les meetings, etc. avant de grouper pour les années 53-68 différents points concernant la formation des pilotes de ligne. Ce choix éditorial permet de bien développer les thèmes choisis, mais entraîne parfois des répétitions sur quelques aspects (championnats parachutistes ou utilité de la voltige par exemple).

 

Arrêtons-nous sur un des principaux thèmes, clin d’œil du titre de l’ouvrage. L’énorme apport à l’aviation nationale de Saint-Yan, c’est sa « Méthode française d’apprentissage du pilotage » rédigée par Notteghem et ses équipes. Cette méthode, avec ses références à des informations visuelles (plan d’évolution, pente, cadence, inclinaison) et son approche analytique du pilotage, permit de mettre au rencard les vieilles recettes accidentogènes d’avant-guerre du style « Suivez-moi aux commandes, puis faites comme moi ! ». En mai 1954, sous la plume amusée du journaliste Raymond Sirretta dans son tout nouveau magazine « Aviasport » où il la publie en feuilleton, cette méthode devient « l’Évangile selon Saint-Yan » et l’expression va rester. Diffusée dans les autres centres nationaux, cette méthode va devenir la colonne vertébrale de toutes les formations aéronautiques en France, et parfois à l’étranger.

 

On est évidemment déçu que ce récit historique s’arrête en 1968, surtout quand les auteurs nous disent que Louis Notteghem a terminé sa carrière dans ce centre national en 1980. Mais, pour nous consoler, et à la manière des bonus que l’on peut trouver sur un DVD, les auteurs nous gratifient d’une dernière partie représentant une quarantaine de pages sur « Saint-Yan côté village/Saint-Yan côté terrain ». C’est la vision qu’on pu avoir les jeunes Notteghem et Dubois de la relation plus ou moins proche qu’avaient les aviateurs de Saint-Yan avec leur entourage immédiat au village et alentours, les amitiés, les mariages, les fêtes… C’est très intéressant car peu courant comme genre de témoignage.

 

Ne ratez pas non plus la préface de Gérard Feldzer. C’est généralement un exercice de style que l’on peut être tenté de passer sans s’y arrêter. Ici, il est certain qu’elle vous mettra de bonne humeur, soit avant de commencer la lecture, soit en y revenant ensuite, comme une cerise sur un gâteau.

 

L’iconographie, en noir&blanc comme en couleur, est remarquable, et contribue largement au nombre de pages élevé de ce livre.

 

Malgré le soin apporté aux recherches, on trouve quelques typos et petites erreurs d’identification de machines ou de personnages. Mais, sur plus de 400 pages, cela reste raisonnable (*) . Un puriste pourrait aussi regretter de ne pas trouver de récapitulation exhaustive des avions utilisés, ni une liste des stagiaires étant passés par Saint-Yan, ce qui transforme généralement les anciens stagiaires en lecteurs potentiels.

 

Mais, en tous cas, pour la période concernée 1948-1968, cet ouvrage est à recommander chaudement et restera certainement pendant longtemps… parole d’évangile ! Et pour ses auteurs, quand il s’agira de transmettre à leurs descendants la saga familiale, un nouveau testament …"

 

Jean-Noël Violette

Aérostories.org

Présentation de la méthode

française d'aprentissage

du pilotage

 

Dès 1946, le Service de l’aviation légère et sportive ( SALS ) du tout récent Secrétariat général à l’aviation

civile et commerciale ( SGACC ) entend remettre à niveau les moniteurs des aéroclubs et former les nouveaux pilotes sur la base d’une méthode d’apprentissage qui reste à concevoir. Chargé de cette mission, Louis Notteghem, nommé chef pilote, s’entoure de jeunes pilotes expérimentés pour jeter les bases de cette méthode.

Début 1948, désormais installée au nouveau Centre national de vol à moteur de Saint-Yan, cette équipe

expérimente, formalise et met en oeuvre ce qui devient rapidement la très officielle « Méthode française d’apprentissage du pilotage . »

En 1952, Louis Notteghem, alors chef de centre à Saint-Yan en relate la genèse dans Aviation Magazine :

 

« … Elle est née d’abord de ce que j’avais appris à Salon, avant la guerre. Je l’ai longtemps travaillée et j’enai tiré la quintessence. Lorsque nous avons créé l’école qui était alors à Carcassonne, Fischl qui sortait de la RAF, m’apporta une imprégnation de l’école anglo-américaine, surtout en ce qui concerne le P.S.V. et la préparation du vol ( check-list par exemple ). Ensuite Berlin et moi même avons couché noir sur blanc les bases de notre nouvelle méthode. »

 

En 1954, dans les premiers numéros d’Aviasport, Raymond Sirretta, présente celle-ci de manière

détaillée en la dénommant « L’Évangile selon Saint-Yan .» Dite aussi « Méthode de Saint-Yan », articulant bases théoriques et mises en application par étapes, elle est éditée sur place sous forme d’un fascicule destiné aux moniteurs du centre puis aux élèves moniteurs d’aéroclubs qui viennent se perfectionner à Saint-Yan, puis à Challes-les-Eaux. Bien que de nombreux exemplaires aient été imprimés et diffusés largement dans les aéroclubs, nous n’en avons retrouvé qu’un seul, un document personnel de Louis Notteghem. Cette archive importante pour l’histoire de l’apprentissage du pilotage est non datée, mais sa référence au SFATAT ( Service de la formation aéronautique, du travail aérien et des transports ), créé en 1959 et remplacé en 1964 par le SFA ( Service de la formation aérienne ), indique qu’il s’agit là d’une version très aboutie, améliorée au fil des années.

 

Nous avons plaisir à reproduire et rendre accessible ce document unique à l’attention de ceux que passionne le pilotage. Il répond à une attente formulée à la suite la publication en 2022 de notre ouvrage:
« L’Évangile selon Saint-Yan , Louis Notteghem et son équipe ou l’excellence de la formation des pilotes » ainsi enrichi.

 

Ce « Cours de pilotage - Perfectionnement », fondé sur les étapes mythiques d’apprentissage et de perfectionnement « P0-P7 », est un rare témoignage conservé de la « Méthode française d’apprentissage du pilotage ». Il rend compte avec précision des principes de celle-ci et de la nécessaire succession des acquis visés lors de la formation des instructeurs dans les années 1950-1960. Cet enseignement théorique et pratique avait pour objectif majeur de former des pilotes, à commencer par les moniteurs d’aéroclubs, à même de maîtriser les risques. À cette époque, les pannes-moteur étaient beaucoup plus fréquentes qu’aujourd’hui, malgré la compétence des mécaniciens, et les atterrissages en campagne, parfois sur des parcelles aux dimensions réduites, n’étaient par rares. Les prévisions météorologiques étant en outre peu précises et peu disponibles, en cas de dégradation des conditions de vol un atterrissage en campagne était souvent la seule possibilité de prévenir l’accident. Cette éventualité était quasi banale et il convenait de s’y préparer afin d’éviter la casse.

 

Présentation

La Méthode française

d’apprentissage du pilotage

 

Document d’archives

Mise en contexte

Trois-quarts de siècle plus tard…

pouvoir redécoller discrètement sans avoir eu à appeler la gendarmerie et à rédiger les rapports réglementaires !

Par ailleurs dans les aéroclubs, de trop fréquents et souvent graves accidents, dont la presse se faisait l’écho, avaient alors pour origine un pilotage approximatif dans certaines situations. Deux étaient particulièrement dangereuses, le dernier virage d’une approche en L et le survol en cercles à basse altitude du lieu de résidence de connaissances que le pilote souhaitait saluer. Dans ces deux circonstances le virage serré nécessite une forte inclinaison qui peut être impressionnante à basse altitude. Le risque d’une inclinaison insuffisante est alors la mise en dérapage et l’engagement d’une autorotation vers l’extérieur du virage. Ce risque était d’autant plus grand que certains des avions de l’époque exigeaient un pilotage « pointu », ne tolérant pas les écarts d’un vol « bille au milieu », alors que les commandes pouvaient en outre ne pas faciliter un contrôle parfait du vol.

Pour préparer au mieux les pilotes susceptibles d’être confrontés à ces difficultés, l’objectif du perfectionnement visait à la maîtrise de l’avion dans toutes les configurations de vol en utilisant la totalité des possibilités du pilotage, y compris celles du vol en attaque oblique. Beaucoup d’heures de vol étaient ainsi consacrées aux approches moteur-réduit en PTS ou en PTU et aux exercices d’approche après réduction du moteur verticale-terrain. Évidement l’exercice se terminait par un atterrissage précis, moteur-réduit, juste à l’entrée de la piste choisie ( sur le terrain ou en campagne ! ) ...

La méthode se voulait générale et indépendante du type d’appareil. Mais le Stampe SV4 était un avion

exceptionnel pour ce type de formation. Le SV4 réagit fidèlement et sainement aux actions sur les commandes, et permet des évolutions précises et sans risque. Il marque les erreurs, mais ses réactions n’entraînent pas de mise en situation dangereuse. D’autres avions plus modernes ne permettent pas l’approfondissement du pilotage tel qu’il était alors pratiqué. À Saint-Yan, pour le perfectionnement du pilotage, le passage progressif du Stampe SV4 au Morane 733 à partir de 1953 amènera à une évolution progressive du programme de formation.

L’évolution des avions menée par les constructeurs américains, Cessna et Piper notamment, avait pour

objectif de rendre le pilotage aussi simple et abordable que celui d’une voiture.

Le pilotage des avions modernes est plus aisé que jadis. Ils tolèrent les approximations et les erreurs. Les moteurs devenus très fiables, la panne-moteur est sortie de préoccupations premières des pilotes et l’atterrissage en campagne n’est plus qu’une éventualité bien improbable... Indéniablement les risques d’accidents ont beaucoup diminué par rapport aux années 1950-1960.

La généralisation des instruments électroniques pour la navigation, la complexité croissante des règle
administratives et des procédures réglementaires ainsi que la généralisation de l’usage de la phonie induisent une part d’enseignement toujours plus importante consacrée à la formation à d’autres domaines du vol que le pilotage pur. En conséquence l’apprentissage nécessite de moins en moins la maîtrise du vol hors de configurations très classiques.

La glissade en approche, les PTS et PTU, si caractéristiques de la méthode de perfectionnement du pilotage mise en œuvre aux origines de Saint-Yan afin réduire les risques d’accidents, paraissent aujourd’hui inutiles et ne font plus partie des programmes de formation.

Les Stampistes et autres amateurs d’avions légers anciens contemporains trouveront dans ce « Cours de

pilotage », dont la conception débuta voici plus de trois-quarts de siècle en même temps que le recours au Stampe SV4, ce qui fit la première notoriété de Saint-Yan et la qualité de la formation transmise dès l’Après-guerre dans les aéroclubs.

 

Jean-Loup Notteghem,

Patrice Notteghem,

Philippe Dubois.

Le 5 mars 2025

 

Note: Ce document d’archives est reproduit par numérisation, sans retouche,en respectant les faiblesses de l’impression dues à la qualité du papier et la technique de reprographie dont disposait le Centre de Saint-Yan à l’époque.

 

[Supplément à l’ouvrage :

« L’Évangile selon Saint-Yan »

• ISBN 978-2-9569076-1-9 / EAN978--2-956907619

• Fonds Louis Notteghem.

• Reproduction interdite sans autorisation

• Contact :

www.levangileselonstyan.com

5 mars 2025]

 

 

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